Larry Stone : Il y a deux mois, nous avons écrit sur ce qui n'allait pas avec les M ; ils ont tout réparé

Il y a deux mois jour pour jour, j'ai écrit une chronique proclamant qu'il s'agissait de l'équipe des Mariners la plus détestée dont je puisse me souvenir au cours de mes trois décennies passées à couvrir l'équipe.

Avec le recul, sachant ce que nous savons maintenant, cela ressemble à une de ces reliques hilarantes du passé, comme les parents des années 1960 qui se plaignaient de la façon dont ces têtes de balai de Liverpool allaient empoisonner l'esprit de leurs enfants.

Mais ce n'est pas un mea culpa. Je maintiens cette chronique, qui, selon moi, reflète assez fidèlement l'état d'esprit du moment - il suffit de lire les commentaires qui soutiennent massivement ma thèse. Pour mettre les choses en contexte, la chronique est parue le jour où les Mariners ont été éliminés par Tampa, 15-4, au T-Mobile Park, perdant quatre matchs sous .500 à 38-42. Tout comme cela avait été le cas plus tôt dans la semaine lorsque les Mariners ont perdu deux matchs contre les modestes Nationals de Washington, les huées ont régné sur eux ce soir-là de la part de fans dégoûtés.

C’était le nadir absolu d’une saison qui avait été extrêmement frustrante à tous points de vue. Et le lendemain était, essentiellement, le début de l’incroyable course qui a mis les Mariners sur la voie des séries éliminatoires et les a fait devenir l’équipe la plus en vue du baseball.

Ce qui est le plus étonnant, c'est comment, au cours de ces deux mois, les Mariners ont réussi à renverser cette perception d'eux-mêmes comme une équipe sous-performante et très exaspérante. Les fans tombent à nouveau amoureux des Mariners, qui avaient conquis leur cœur il y a un an avec leur fougue en séries éliminatoires et leurs performances courageuses en séries éliminatoires, pour ensuite gaspiller cette bonne volonté avec une intersaison léthargique et une première moitié d'année très incohérente.

Il est stupéfiant de voir à quel point tous les éléments que j'ai énumérés dans la colonne comme contribuant à la frustration croissante des fans ont subi un changement sismique dans une direction positive. Mais je reviens à l’une des dernières choses que j’ai écrites dans l’article comme étant les plus révélatrices :

… Mettez tout cela ensemble et vous avez une équipe des Mariners que les gens aiment détester. Je suppose que le seul réconfort est qu’il pourrait un jour faire demi-tour et prendre la direction d’une affection naissante. C'est déjà arrivé, il n'y a pas très longtemps.

Comment? La réponse est d’une simplicité trompeuse et douloureusement évidente : remporter une séquence de victoires comme l’année dernière qui a sauvé une saison alors qu’elle semblait perdue. Rien ne réussit à reconquérir les gens comme le succès.

Voila : Les Mariners sont passés d'une équipe qui ne semblait pas pouvoir briser le plafond de .500 à une équipe qui a soudainement été désignée comme un prétendant légitime aux World Series, le club de balle que personne ne veut jouer en octobre. Depuis la date de parution de la chronique jusqu'à la victoire de lundi contre Oakland, les Mariners ont établi un record époustouflant de 37-14 – un pourcentage de victoires de 0,725 qui se traduit par un rythme de 118 victoires sur une saison complète.

Pensez simplement à quel point les Mariners se sont rapprochés d’une séquence de 24 victoires consécutives – deux du record de la MLB. Leurs seules défaites au cours de cette séquence sont deux matchs qu'ils ont perdus en manches supplémentaires contre les Orioles et deux matchs au cours desquels ils ont pris les devants en fin de neuvième (contre Kansas City et Chicago). Imaginez le buzz s’ils avaient réussi.

Examinons les cinq domaines que j'ai identifiés comme étant la principale source de colère des fans :

1, Attentes. On attendait tellement de cette équipe des Mariner que cela a été très dur lorsqu'ils n'ont rien pu faire pendant trois mois. Il semblait qu'une opportunité en or allait être gâchée – jusqu'à ce que les M se lancent finalement dans la vague qu'ils avaient taquinée toute l'année. Et soudain, ils sont en passe de dépasser les 90 victoires des deux années précédentes – comme tout le monde s’y attendait au début de la saison.

2, Perception. J'ai écrit sur le "sentiment indéniable de trahison du fait que les Mariners n'ont pas pris les mesures nécessaires pour combler les trous de l'équipe et maximiser leurs chances d'aller au-delà d'une éviction au deuxième tour des séries éliminatoires".

Le fait que Tommy La Stella, Kolten Wong, AJ Pollock et Cooper Hummel aient tous disparu de la liste d'ouverture témoigne des ratés de l'intersaison. Mais il est difficile de contester la construction globale de l'équipe quand ils ont une équipe de lanceurs qui fait l'envie du baseball et qui a contribué à les propulser à la tête de la division.